Les principes d’apprentissage que je connais à 39 ans que j’aurais aimé connaître à 21 🧠

Découvre les quatre principes qui te permettront de maîtriser n'importe quelle compétence

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Quatre principes pour maîtriser n'importe quelle compétence


Revenons à l’année 2000 : Quand j’étais plus jeune, je pensais que j’étais bête. Cela a commencé au collège. Je comprenais souvent mal les instructions des profs. Je trouvais ce que nous apprenions ennuyeux et je n’arrivais pas à comprendre comment cela pourrait être utile dans ma vie d’adulte.
J’avais vraiment peur d’avoir de mauvaises notes et quand j’en avais, je me jugeais très mal.
Je ne lisais pas de livres, je ne regardais pas de documentaires. Je n’aimais pas apprendre de nouvelles choses.
Je travaillais à l’école pour avoir de bons résultats (ou pas trop mauvais) et pour faire plaisir à mes professeurs et à mes parents. Je n’avais aucune motivation intrinsèque.


En 2023 : Je commence à bien maîtriser l’anglais, je suis formatrice Montessori et j’ai appris à gagner ma vie avec mon entreprise.
J’aime tellement apprendre que je ne peux pas passer une journée sans lire un chapitre de livre ou écouter un podcast. Ma confiance en moi grandit de jour en jour. 


Ma motivation intrinsèque est énorme !


Quelques années après avoir plongé dans la philosophie de Maria Montessori, j’ai pu former des enseignants Montessori français et transformer leur vie.
Quelques mois après être devenue entrepreneure, j’ai pu vivre de ma passion.
Quelques années après avoir appris l’anglais, je suis capable de parler, d’écrire, de lire couramment et de travailler avec des clients anglophones.


Vous vous demandez sans doute ce qui s’est passé.


En 2013, j’ai découvert la philosophie de Maria Montessori. Cette pédagogie est une approche de l’éducation centrée sur l’enfant et basée sur son développement. J’ai creusé la question comme un chercheur qui aurait trouvé une pépite d’or. Puis, cela m’a amené à me pencher sur les neurosciences pour comprendre le fonctionnement du cerveau. 


Dix ans plus tard, je peux faire ce constat : j’ai été victime du système scolaire français traditionnel.
À moins que vous ayez été scolarisé dans une école Montessori, vous l’êtes probablement aussi.


Mais il n’est pas trop tard !


Premier principe : Apprendre à apprendre


Pour apprendre, votre cerveau doit changer. Il contient un grand nombre de neurones qui sont des cellules qui communiquent des informations. Ces neurones sont comme des messagers. Ils se connectent les uns aux autres pour créer des chemins par lesquels passe l’influx nerveux, une sorte de signal électrique qui transmet l’information d’un endroit à un autre.


Avez-vous entendu parler de la neuroplasticité ?
Savez-vous comment apprendre l’anglais de la meilleure façon ?
Savez-vous quelle stratégie fonctionne mieux que les autres ?
Connaissez-vous les sept principes neuroéducatifs ?


Ces dernières années ont été marquées par un grand nombre de découvertes sur la manière dont le cerveau apprend. Comprendre le cerveau peut être utile et peut vous encourager à croire en votre capacité à améliorer vos propres compétences. De telles croyances vous incitent à faire des efforts et à mieux utiliser les stratégies de soutien à l’apprentissage.

 

Deuxième principe : Apprendre de tes erreurs

Faire une erreur est pénible. C’est ce choc soudain et agaçant que l’on ressent quand on se rend compte que l’on a fait la même erreur, encore et encore. Céline, il n’est pas nécessaire d’ajouter « to » lorsque tu dis « I asked my friend ». Ces sentiments peuvent être agaçants ou douloureux, mais ils font partie de ce que votre cerveau fait pour te permettre de réussir à l’avenir.

 

Pour nos lointains ancêtres qui vivaient dans la nature, chassant le gibier et évitant les prédateurs, commettre une erreur aurait pu être synonyme de blessure ou de mort. Le cerveau de nos ancêtres devait les aider à apprendre de leurs erreurs, afin que la race humaine puisse survivre. Une fonction importante du cerveau est d’essayer de prédire l’avenir. Il s’agit notamment de savoir comment nous pouvons modifier nos actions afin d’éviter de commettre les mêmes erreurs la prochaine fois. Il est donc important de comprendre comment le cerveau détecte les erreurs et y fait face pour comprendre comment il fonctionne et, par conséquent, comment nous apprenons.

 

Change ta façon de voir les erreurs. Tu n’es plus un enfant. Tu n’auras pas de mauvaises notes si tu fais des erreurs. Accepte-les et tire des leçons du feedback que tu reçois.

Avec mes partenaires de langue, le feedback que je leur apporte et celui qu’elles m’apportent est crucial !

 

Troisième principe : tu n’as pas besoin de suivre un cours traditionnel avec des professeurs, opte pour l’apprentissage autodidacte.

 

Ce principe est plus controversé en fonction de ton travail. Mais dans de nombreux cas, il est vrai.
Où aurais-je pu apprendre ma méthode d’apprentissage de l’anglais ? 

D’une seule personne ? D’un seul professeur ? Pas question !

J’ai créé ma propre méthode basée sur des principes neuroscientifiques grâce à de nombreuses personnes et à de nombreuses idées que j’ai eues. Parfois, un formateur peut nous aider à surmonter les difficultés, mais nous ne pouvons pas compter sur une seule personne. 

Tu n’as pas besoin d’un professeur! Fais le travail ! Teste et apprends !

Tu peux apprendre tout ce que tu veux si le sujet t’intéresse. Tu peux apprendre à créer un site web, à améliorer ton écriture, à parler une langue…
Il te suffit de trouver de bonnes ressources, de faire le travail (en connaissant et en exploitant les principes neuroscientifiques), de recevoir un retour d’information et d’apprendre de tes erreurs. 

Tu vas connaître le succès et ta motivation intrinsèque va alors décoller. Ce n’est pas l’inverse. C’est la réusssite qui provoque la motivation. 

Par exemple, tu n’as pas besoin d’un professeur pour apprendre l’anglais, il te suffit d’avoir un partenaire de langue. Tu feras des erreurs, il te donnera un feedback, tu referas la même erreur encore et encore jusqu’à ce qu’un jour, tu sois capable de le dire correctement.
À un moment, j’hésitais à passer l’examen Cambridge pour évaluer mon niveau. Mais j’ai chassé cette idée car je n’ai pas besoin de passer l’examen B2 pour te prouver que j’ai progressé et que ma méthode fonctionne. 

C’est une transition parfaite vers le quatrième argument.

 

Quatrième principe : Apprendre en public

 

Apprendre en public signifie partager ce sur quoi tu travailles avec d’autres personnes. Il peut s’agir de ta passion, d’un projet secondaire ou simplement de faits que tu as appris au hasard.

As-tu peur d’être jugé par d’autres personnes ? J’ai la chance de ne plus trop me préoccuper du regard des autres.

Lorsque Ellane m’a dit que j’avais fait une erreur dans mon article en anglais sur Mastodon, je ne me suis pas affolée. Ce n’est pas la fin du monde. Les gens verront que je ne suis pas de langue maternelle anglaise, ce n’est pas grave.

Si tu ne partages pas ton travail, comment les gens peuvent-ils te donner leur avis ? 


Cela peut également te permettre d’attirer des personnes partageant les mêmes idées et de rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes intérêts que toi.

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